Le nombre de personnes conscientes de la détérioration de l’environnement augmente davantage chaque jour. Chaque foyer pense de plus en plus à avoir un jardin écologique dans son enceinte. Ci-après les méthodes pour y arriver.
Qu’est-ce qu’un jardin écologique ?
Un jardin écologique est un espace qui contribue à la protection de l’environnement. En l’occurrence, il privilégie les engrais naturels et évite l’utilisation des pesticides chimiques pour éloigner les insectes nocifs. Cela permet de préserver la nature et d’en prévenir l’harmonie et l’équilibre.
Instaurer un environnement écologique
La première chose à faire est de mettre en place un espace vert pour accueillir la faune. Un petit massif de mellifères, entre autres des plantes de panais, des achillées soufre, des œillets et des valérianes blanches serviront d’accueil aux insectes et aux papillons. Ce petit espace peut être aménagé avec goût et esthétique. Des plantes riches en baies attireront les oiseaux, tandis que les hérissons viendront envahir le jardin pour éloigner les gastéropodes. Les insectes assureront la pollinisation.
Produire ses propres insecticides et ses engrais
Les plantes seront choisies de manière à protéger l’espace vert de l’agression et de l’invasion des nuisibles. La consoude, la prêle des champs et la valériane officinale sont à prioriser de par leurs propriétés protectrices contre certains ravageurs. Elles sont également utilisées pour des infusions et des décoctions. Il en va de même de la rhubarbe, de la lavande et de la fougère. Les moutardes et les trèfles servent d’engrais naturels et optimisent la structure du sol.
Des méthodes techniques
Il est préconisé de redonner une seconde vie à ses déchets domestiques organiques pour composer son propre engrais (compost). Il peut être composé de fleurs fanées, de restes d’aliments (pain, légumes, fruits), de mouchoirs en papier et autres.
Le paillage végétal du sol est un autre technique efficace limitant le désherbage et l’utilisation des insecticides chimiques. Il réduit la consommation d’eau car la fréquence d’arrosage devient plus espacée. Il protège aussi le sol de l’érosion et optimise la fertilité de ce dernier.
Les seigles, les phacélies et les capucines apporteront de l’azote au sol.